Aujourd’hui
je reviens avec un nouvel article sur un livre et même sur une série de livres inspirée d’une série tv, la série Castle
et la saga des Nikki Heat par Richard Castle.
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Je
me suis mise à la lecture de ces livres pour une simple et bonne raison :
je suis devenue une vraie fan de la série Castle
dont la diffusion de la saison 5 s’est achevé début février sur France 2. En
premier lieu, je voulais faire un article sur la série Castle seulement mais je me suis dit qu’il serait peut être plus
intéressant de faire un article sur la série et les livres tirés de cette
série.
Mais
comme d’habitude, petit retour en arrière sur pourquoi j’en suis venue à
regarder cette série. La réponse à ce petit problème est simple : l’une de
mes meilleures amies ! Alors que la diffusion de la saison 4 avait
commencé aux USA, nous nous sommes vues et avons discuté des séries que nous
regardions en ce moment. Pour la petite info qui a son importance, nous
regardons les séries en fonction de leur diffusion américaine. En gros,
lorsqu’un épisode de Castle est
diffusé le lundi soir à New York, nous pouvons le regarder à partir de 6h30 du
matin en France en VO. J’ai d’ailleurs réveillé mes parents un mardi matin
alors qu’ils étaient en vacances juste pour voir le final de la saison 5 !
Enfin
bref, pour en revenir à mon amie, nous avons discuté un moment jusqu’à ce
qu’elle me parle de la série Castle
en me disant que c’était une série policière, style de séries que j’adore
regarder, et qu’au centre il y a une histoire d’amour entre Castle et la
détective qu’il suit et qui l’inspire pour ces romans, le détective Beckett.
Elle a ajouté à cela que la fin de la saison 3 s’était faite sur un cliffhanger
monstrueux et qu’elle a trépigné d’impatience pendant 5 mois avant de voir le
premier épisode de la saison 4.
Elle
était tellement dithyrambique sur cette série que je me suis dit que ça ne me
coûtait rien de regarder le premier épisode, donc le 101 (notation plus simple
pour les fans de séries : le 101 correspondant à l’épisode 1 de la saison
1) et de voir si ça me plaisait ou pas. Et ce n’est pas un épisode mais 57
épisodes que j’ai visionné en l’espace de 5 jours ! Je suis littéralement
tombée amoureuse de cette série à tel point que je connais plus de choses sur
la série que la meilleure amie en question !
Concrètement
Castle c’est quoi ? Et bien
c’est une énième série policière mais pas que. Le pitch de départ est le
suivant : un meurtre qui semble ritualisé est commis à New York et il se
trouve que c’est une pale imitation d’un meurtre décrit dans un livre, un livre
de Richard Castle. Le détective Beckett, qui est une fan de l’auteur, l’emmène
au poste de police pensant qu’il est l’auteur de ce meurtre ainsi que d’un précédent
sauf qu’il est blanc comme neige. Beckett va voir son petit monde bien
tranquille s’effondrer à partir du moment où Castle va lui coller au basket
pour l’aider à résoudre l’enquête.
Castle
qui était en perte d’inspiration va voir en Beckett une nouvelle source
d’inspiration, une nouvelle muse, pour ses polars et cette association va
perdurer pendant 6 saisons. Leur relation va évidemment évoluer dans un sens
très romantique puisqu’à l’heure où j’écris ces lignes ils sont ensembles et la
saison 5 se termine sur la demande en mariage de Castle. Je n’en dirais pas
plus pour ne pas spoiler les lecteurs car ils ne savent pas ce qu’il se passe
ensuite alors que moi je sais (comment ça je vous nargue ? Même pas
vrai !) !
Bref,
c’est une série policière qui est somme toute classique mais qui est surtout
portée par les différentes dynamiques entre les personnages, par toutes les
histoires qui se passent à côté de ces meurtres parfois sordides, par
l’originalité de certains meurtres (il y a un épisode dans la saison 4 qui rend
hommage à Ghost Busters !), par toutes les touches d’humour apportées par
les différents personnages.
A
cela, il faut ajouter un excellent casting : Stana Katic qui joue le
détective Katerine « Kate » Beckett (qui a joué notamment dans The Spirit), Nathan Fillion qui joue
Richard « Rick » Castle (connu pour son rôle dans Firefly), Jon Huertas qui joue le
détective Javier Esposito, Seamus Dever qui joue le détective Kevin Ryan (que l’on
a pu voir dans Army Wives), Tamala Jones qui joue le médecin
légiste Lanie Parish (que l’on a vu dernièrement dans In the air), Susan Sullivan qui joue Martha Rogers, la mère de
Castle, Molly Quinn qui joue Alexis Castle, la fille de Richard Castle (qui est
connu aux USA pour la voix de Bloom dans les Winx) et Penny Johnson Jerald qui
joue le capitaine Victoria « Iron » Gates.
Passons
maintenant à la saga des Nikki Heat ou Nikki Hard en français. Sachant que je
lis ces livres en anglais, je ne sais pas trop ce que donne la traduction mais
d’après ce que j’ai pu lire sur le net, cette dernière est plus que bien faite.
Saluons donc ici le travail des traducteurs. Petite anecdote avant de rentrer
dans le vif du sujet, le personnage de Beckett déteste le nom de son alter-ego
littéraire, elle l’a qualifié dans la série de nom de « strip-teaseuse ».
Castle répondra simplement qu’il peut facilement faire des jeux de mots avec ce
nom et les titres des différents livres le prouveront.
Ainsi
à l’heure où j’écris cet article, 5 livres ont été publié : Heat Wave
(Vague de chaleur), Naked Heat (Mise à nu), Heat Rises (Froid d’enfer),
Frozen Heat (Cœur de glace), Deadly Heat (Mort brûlante). Que dire de ces
5 livres ? Pour commencer, si vous voulez les lire, je vous y invite
chaudement mais je préfère vous mettre en garde sur une chose : il y a
énormément de référence à la série télé. De nombreuses scènes sont reproduites
dans les livres, les dynamiques entre les personnages sont par moment
similaires et vous ne pourrez donc pas apprécier intégralement certaines
parties des livres.
Y
a-t-il des différences avec la série ? Oui, évidemment sinon qu’est-ce
qu’on s’ennuierait ! Au lieu que ce soit un duo détective-écrivain, c’est
un duo détective-journaliste (grand reporter, gagnant du Pulitzer, rien que
ça !). Ici les ouvrages tournent autour de Nikki Heat et Jameson Rook, ce
sont les alter-egos de Kate et Rick. Est-ce qu’il finisse par coucher ensemble
comme dans la série ? Oui, et pour notre plus grand plaisir dès le
chapitre 11 du premier livre ! Le début du chapitre est torride en anglais
et en français aussi. Pour citer Lanie Parish, la légiste de la série,
« une scène de sexe qui m’a fait grimper au rideau ».
Est-ce
qu’on peut les lire dans le désordre ? Oh que non ! Ce serait comme
regarder la saison 3 avant de regarder la saison 1, ce serait une pure et
simple hérésie. Il faut absolument les lire dans l’ordre sinon vous serez tout simplement
perdu. Est-ce que la dynamique entre les personnages est identique ? Comme
dans la série, on trouve une vraie dynamique de groupe entre tous les
personnages, ils sont drôles et attachants, on plonge un peu plus dans leur
histoire personnelle au fur et à mesure que les livres sont publiés.
Que
dire du style littéraire ? C’est un style efficace, descriptif au besoin
mais qui sait être léger lorsque la situation le demande. Les chapitres sont
parfois longs mais on trouve facilement des points d’arrêts en plein milieu. Je
n’ai absolument pas la moindre idée de qui est l’auteur de ces romans mais il
ou elle fait un travail admirable. Je soupçonne quand même que ce soit les
auteurs de la série qui soient à l’origine de la saga littéraire.
En
bref, une excellente série télé à voir et une très bonne saga littéraire à
lire, pour votre plus grand plaisir. Petite anecdote pour terminer cet article,
durant les trois premières saisons de la série, nous avons la chance de voir
sur notre petit écran de très grands noms de la littérature policière : Dennis
Lehane (Mystic River, Shutter Island),
Steven Cannell (qui est entre autre à l’origine de la série L’agence tous risques), Michael Connelly
(dont le héros des romans est Harry Bosch) et Patterson dont j’ai déjà parlé au
tout début de ce blog. Ces auteurs donnent du poids à la série, asseyant la
réputation de cette dernière mais également la qualité de ces enquêtes.
En
espérant vous avoir donné envie de regarder cette série ou de lire ces livres.
Aenaria